Échappée d’une nouvelle de S. Corinna Bille, écrivaine valaisanne, une petite fille marche, avec sa valise rouge, à travers les faubourgs de la ville. Sans jamais s’arrêter, elle parcourt tous les âges de sa vie. Elle est le fil conducteur du voyage à travers l’histoire et à travers le quartier. La boucle est bouclée lorsqu’elle voit approcher une vieille femme, avant de se rendre compte que c’est son reflet dans la vitrine d’un magasin.
Dans ce rêve éveillé, tout le quartier devient scène de théâtre. Les personnages sortent des fenêtres, des balcons, des passerelles de l’école. La façade d’un immeuble devient écran animé. Au sol, le percussionniste joue d’une batterie sur roues et la conteuse parle du haut de ses échasses. Façades, escaliers, bancs, arbres, toboggan deviennent les éléments du décor, prennent vie sous les éclairages et sont protagonistes de l’histoire.
D’après « Les rêves endormis des faubourgs fabuleux » de S. Corinna Bille, avec de courts extraits de « La légende de Genève » de Georges Haldas.